Les coûts des heures supplémentaires augmentent alors que MTA a du mal à réparer le système d'incendie du dépôt de bus de Brooklyn

Aug 09, 2023

Les coûts des heures supplémentaires montent en flèche au dépôt de bus de l'est de New York de la MTA, où l'agence lutte depuis plus d'un an pour réparer un système d'extinction d'incendie défaillant.

Selon un rapport interne sur les heures supplémentaires examiné par le Daily News, les patrouilles d'incendie non-stop requises par le code de prévention des incendies ont coûté au MTA plus de 2,4 millions de dollars au cours de l'année écoulée.

Le dépôt – un vaste complexe de bâtiments abritant environ 250 bus ainsi que des ateliers de maintenance, de réparation et de pneus, des bureaux de la MTA et des installations de réparation du métro – est en proie à des problèmes liés au système de gicleurs depuis plus de 20 mois.

Le dépôt de bus de l'Est de New York est en proie à des problèmes liés au système de gicleurs depuis plus de 20 mois. (Clayton Guse/New York Daily News)

De plus, le système d'alarme incendie du dépôt est en panne depuis 2020, ce qui a donné lieu à une enquête en cours de la part du ministère du Travail de l'État.

Les deux problèmes ont conduit à des citations de la part des régulateurs et à l'obligation pour l'agence d'assurer une surveillance des incendies 24h/24 et 7j/7, au cours de laquelle les employés patrouillent dans l'installation à la recherche de signes de danger.

"La surveillance des incendies est un moyen autorisé par le code d'assurer la sécurité lorsque vous rencontrez des problèmes de plomberie sur le système d'extinction d'incendie", a déclaré le président du MTA, Janno Lieber, interrogé sur l'état des réparations au dépôt. « Nous respectons les règles qui s'appliquent. Cette installation est sûre.

Rich Davey, directeur du New York City Transit, est d'accord.

"L'endroit est sûr, sans aucun doute", a-t-il déclaré. "Mais nous préférons un système d'extinction d'incendie fonctionnel plutôt que de devoir payer une surveillance incendie 24 heures sur 24."

"Je suis très impliqué et je le surveille de près, car cela nous coûte de l'argent", a-t-il ajouté.

Le MTA a refusé de dire au journal The News exactement combien coûtent les patrouilles 24 heures sur 24.

Cependant, un document sur les heures supplémentaires examiné par The News montre que 19 employés du dépôt ont gagné des heures supplémentaires au-delà de leur plafond salarial contractuel de 175 479 $ en juin.

Au total, la MTA a versé à ces 19 employés 2,4 millions de dollars de plus que leur salaire de base au cours des 52 semaines précédant la création du rapport.

Chaque employé figurant sur la liste a gagné au moins le double de son salaire de base au cours de cette période.

Un électricien gagne 254 800 $, soit plus de trois fois son salaire de base de 83 200 $. Neuf autres employés ont gagné plus de 200 000 $ depuis le début de la surveillance des incendies.

Les paiements dépassant le plafond salarial sont autorisés dans de rares cas, ont déclaré plusieurs responsables actuels et anciens du Syndicat des travailleurs des transports – mais cela nécessite l'approbation d'un membre de la direction du MTA.

Le personnel de surveillance des incendies s'étend au-delà des 19 agents d'entretien – qui comprennent des électriciens et du personnel de réparation des installations – répertoriés sur le rapport d'heures supplémentaires, selon le personnel de l'installation.

Plusieurs employés du dépôt ont déclaré à The News que la surveillance des incendies implique désormais également des heures supplémentaires de la part des mécaniciens de bus et des nettoyeurs, et qu'elle concerne probablement plus de 30 personnes par jour.

Leurs heures supplémentaires n'ont pas été incluses dans le rapport examiné par The News.

Le MTA a refusé de dire au News combien d’argent exactement les patrouilles 24 heures sur 24 coûtent à l’autorité. (Shutterstock)

Certains au dépôt ont déclaré que la surveillance incendie ne constituait pas une protection suffisante pour le complexe tentaculaire, où le soudage, le brasage et autres « travaux à chaud » se déroulent dans un environnement rempli de matériaux inflammables.

Et certains se demandaient si les quarts de travail supplémentaires étaient réellement dotés en personnel adéquat.

"Je pense avoir vu un gars faire des rondes", a déclaré un responsable. "Je ne vois personne se promener à 5h ou 6h du matin"

« Je ne crois pas qu'ils le fassent », a déclaré un autre employé de l'établissement. "Vous ne voyez pas ces gars errer."

John Chiarello, directeur de la sécurité de la section locale 100 du TWU – qui représente de nombreux employés de l'établissement, y compris ceux qui assurent la surveillance des incendies – a déclaré qu'il surveillait la situation de près.

«J'y étais il y a quelques jours», a-t-il déclaré jeudi. « Nous avons effectué une visite complète du site et la surveillance incendie est en place. »

"Nous sommes au top", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de quoi éternuer."