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Jul 20, 2023Jul 20, 2023

Les Canadiens aiment considérer leur pays comme une nation bâtie sur l’immigration. Le Canada, raconte-t-on, est un bastion du multiculturalisme. Ce récit a été affiné grâce à une comparaison suffisante avec les États-Unis et d’autres pays occidentaux. À première vue, il peut sembler que le Canada est plus accueillant : alors que d'autres pays occidentaux ont fait face à de vives critiques pour leurs politiques migratoires, le Canada a acquis la réputation d'être favorable aux immigrants. Depuis 2019, le gouvernement canadien a réinstallé plus de réfugiés que tout autre pays, avec peu de réactions négatives du public.

Les Canadiens aiment considérer leur pays comme une nation bâtie sur l’immigration. Le Canada, raconte-t-on, est un bastion du multiculturalisme. Ce récit a été affiné grâce à une comparaison suffisante avec les États-Unis et d’autres pays occidentaux. À première vue, il peut sembler que le Canada est plus accueillant : alors que d'autres pays occidentaux ont fait face à de vives critiques pour leurs politiques migratoires, le Canada a acquis la réputation d'être favorable aux immigrants. Depuis 2019, le gouvernement canadien a réinstallé plus de réfugiés que tout autre pays, avec peu de réactions négatives du public.

Ainsi, en novembre, lorsque le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un plan visant à accroître l’immigration, cela semblait être une décision politiquement judicieuse. Depuis que Trudeau a pris ses fonctions en 2015, l’immigration est déjà passée d’environ 300 000 à 400 000 nouveaux résidents par an. Le Canada prévoit désormais d'accueillir 500 000 résidents permanents chaque année d'ici 2025. Conçu comme un moyen de renforcer l'économie canadienne, confrontée à une pénurie de main-d'œuvre et à un taux de natalité en baisse, le plan donne la priorité à l'immigration qualifiée. Cette initiative a reçu les éloges de grands groupes de défense des intérêts des entreprises, comme le Conseil canadien des affaires.

Dix mois plus tard, le plan de Trudeau se heurte au scepticisme des deux côtés de l'échiquier politique. Les critiques de l’extrême droite ne sont pas une surprise. Mais alors que le gouvernement peine à intégrer et à soutenir les migrants, la perspective d'en accueillir beaucoup plus a conduit les experts et les défenseurs de l'immigration à exprimer leurs griefs sur ce qu'ils considèrent comme des échecs de l'administration dans des secteurs connexes, notamment la réinstallation des réfugiés et le logement.

Pendant ce temps, l’opinion publique sur l’immigration a commencé à changer. Alors que le coût de la vie et les prix de l’immobilier restent obstinément élevés, un sentiment anti-immigration – en ébullition depuis longtemps – pourrait refaire surface.

Au début de 2019, une controverse a éclaté à propos des panneaux publicitaires affichés partout au pays avec le slogan « Dites non à l'immigration de masse », qui faisait la promotion du Parti populaire du Canada, alors député Maxime Bernier, lors de la campagne pour les prochaines élections fédérales. Les plaintes et les pétitions des citoyens ont finalement conduit l'agence de publicité à retirer les panneaux.

Ceux qui se plaignaient des panneaux d'affichage, y compris les candidats des partis du centre et de gauche du Canada, considéraient leur retrait comme une victoire du pluralisme canadien, mise en valeur par la politique xénophobe et anti-migrants du président américain de l'époque, Donald Trump, dans le Sud. Le jour des élections de 2019, le Parti libéral de Trudeau a triomphé, tandis que le parti de Bernier a reçu un maigre soutien.

Le succès des libéraux, combiné au tollé suscité par la militarisation de l’immigration par l’extrême droite, a signalé à Trudeau que la plupart des électeurs canadiens étaient résolument pro-migration. Les sondages semblaient confirmer cette affirmation. Le mois précédant les élections, l'Environics Institute for Survey Research a constaté que 85 pour cent des Canadiens interrogés convenaient que l'immigration avait un effet positif sur l'économie, tandis que 69 pour cent appuyaient le taux d'immigration actuel.

Pourtant, ces chiffres occultent les défis de longue date du Canada en matière de diversité et d'inclusion. « Parce que le Canada est pro-immigration, il existe une perception qui confond cela avec le fait que le Canada est une société ouverte et non raciste », a déclaré Pallavi Banerjee, sociologue à l'Université de Calgary qui étudie comment la discrimination affecte l'avenir des jeunes migrants.

Le Canada a une histoire de politiques racistes liées à l'immigration, depuis la taxe d'entrée chinoise de la fin du XIXe siècle, qui obligeait les immigrants chinois à payer des frais à leur entrée dans le pays, jusqu'au très controversé projet de loi 21 du Québec, une loi adoptée en 2019 qui interdit l'immigration. affichage de symboles religieux sur la tenue vestimentaire des fonctionnaires, notamment des croix, des turbans, des kippas et des hijabs. Lors d’un incident très médiatisé survenu en 2021, le projet de loi 21 a conduit au retrait d’une enseignante musulmane de sa classe parce qu’elle portait un hijab.